La simplicité volontaire expliquée à un startuper 

startup verte

Salut cher millennial macroniste, diplômé d’ESC ou d’école d’ingé. Il paraît que tu cherches un sens à ta life… mais que tu es encore un écolo en stealth mode ? Alors suis moi pour une expérience fun et décalée, à la découverte du concept de simplicité volontaire – a.k.a le simply living. Explication, format powerpoint.

Avertissement : chers lecteurs autonomo-permaculteurs, beaucoup d’entre vous ne comprendrons pas grand chose à ce gloubiboulga franglais – d’ailleurs moi non plus – et c’est bien normal : il est écrit en frenchtecky. Néanmoins, si vous avez, dans votre entourage, un startuper qui beugue à chaque fois que vous lui causez… partagez-lui cet article !

Lire aussi notre lexique collapso, Level 1 (pour les débutants) & Level 2 (pour les effondristes confirmés)

Une vie lean life en green mode qui challenge le business model capitaliste.

  • La simplicité volontaire est un lifestyle où les gens réduisent volontairement leur conso, pour différentes incentives.

Le scope du simply living touche donc plusieurs cibles en même temps  :

1-certains choisissent de mener une vie lean life centrée sur l’essentiel et libéré du superflu. Le philosophe français Henri Bergson parle de «  vraie richesse ». Parmi les early adopters du concept, on trouve les stoïciens de la Grèce antique ou les bouddhistes. D’ailleurs, l’inventeur de l’expression voluntary simplicity est Richard Gregg, un collaborateur de Gandhi.

Mais, le mec qui a réussi le kick-off du buzz, c’est l’américain Henry David Thoreau avec “back to the trees“. Comme Thoreau, beaucoup des simplicitaires ont consacré une partie de leur vie à faire du A-B Testing IRL en comparant le mode sur-conso VS dé-conso. Et ils en ont conclu que la version déconso était bien plus efficiente en termes de well being.

2- d’autres sont plutôt en green mode : pour eux, la vie simple est une stratégie de scalabilité par rapport au climate change. Ils multiplient les call to action pour réduire leur impact sur les écosystèmes locaux. Le big hub de ce mouvement se trouve au Canada, avec des analystes écolos proactifs, comme Serge Mongeau.

Lire aussi notre hors-série : “La vie simple, c’est pas compliqué !” (à télécharger gratis).

3-un troisième groupe veut challenger le business model capitaliste, en y opposant le concept de downshifting (décroissance). Le pitch de leur philosophie : «  on peut clairement growth hacker son happyness, en réduisant sa conso  ». Selon eux, le reach de la qualité serait bien supérieur à celui de la quantité.

Pour les geeks qui ont encore du mal avec ce concept, voici un article qui explique la simplicité volontaire, du point de vue de la station Deep Space 9 de Star Trek

Un lifestyle carrément disruptif et plutôt agile !

Pour closer le deal, on dira que la simplicité volontaire est, finalement, un mode de vie totalement disruptif et plutôt agile, à base de leasing plutôt que de possession & de recycling des ressources.

Ainsi, de plus en plus de gens de la Generation X follow le mouvement tiny house, en choisissant de vivre de manière hyper-flex dans une mini-maison cocoon style, avec un potager, en autonomie.

Si vous avez le temps, on a concocté un article super SEO efficient qui permet de tout comprendre à la permaculture en 2 minutes. L’algo de Google a adoré.

Selon le feedback des simplicitaires, le passage à ce mode de vie est ultra-cut-killer par rapport à un lifestyle urbain hyper-connecté.

Et surtout, ils découvrent une forme de néo-confort rustique et authentique hyper zen qui réduit les risques de cancer de près de 40 %, selon une étude d’une université américaine.

Qui veut bêta tester  ?

Pour ceux qui auraient envie de tester le concept, il y a plein de sites de wwoofing online : une forme de airbnb rural, où on est nourri-logé contre quelques heures de taf à la ferme. Une idée top pour faire un break digital détox  ! On plussoie  !

Si vous préférez rester dans votre canap’ Ikea, on a listé pour vous les meilleurs jeux vidéos pour se préparer à la fin de ce monde, histoire de parfaire votre formation.

Les plus téméraires pourront tenter l’expérience proposée par cette startup spécialiste des events happy-fun-et-décalés autour du Happy collapse (spoiler alert : fake news incoming !)

Elle s’est notamment inspirée de la meilleure émission de télé-réalité de tous les temps : “Kids Nation” (2007). Le pitch-pitch : 40 enfants, en autonomie, dans un village du far-west, abandonnés à leur sort pendant 40 jours. D’après-vous, ça finit comment ? La question, elle est vite répondue. Allez, on vous laisse bincher. Best regards !

Was 'Kid Nation' The Worst Reality Show Ever Made? | E1 - "I'm Trying To Be A Leader Here"

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