La smart city « n’est ni une évidence, ni une fatalité« , affirme Philippe BIHOUIX, dans un rapport publié par le Lab de l’ESS.
La smart city est-elle l’avenir de la ville ? C’est la question à laquelle une étude très complète, menée par l’équipe du Labo de l’ESS en partenariat avec 6 métropoles (Bordeaux, Lille, Lyon, Paris, Poitiers et Strasbourg) répond aujourd’hui.
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Techno-discernement VS smart city
Le rapport bat en brèche le discours dominant et quasi-dystopique de la ville high-tech, pour proposer une alternative low-tech et solidaire.
« Un progrès technique infini [n’est pas] capable de répondre à l’ensemble des défis auxquels nous sommes confronté·e·s« , affirme le rapport.
Ses auteurs, notamment Philippe Bihouix, appellent à « un plus grand techno-discernement« . Et imaginent une ville moins techno-dépendante, plus simple, la plus sobre et plus accessible à tous.