Il existe plusieurs façons d’obtenir un compost de qualité. Mais quelle est la meilleure ?
Voici mon comparatif des 3 méthodes les plus efficaces !
[toc]La méthode en silo
Le compostage en silo est une méthode destinée aux jardins de taille moyenne ou grande. Il permet de créer son propre terreau naturel et fertile, indispensable au potager.
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Le but est de remplir le silo par le haut, le compost se récupérant en bas. Le compostage en silo doit se trouver dans un endroit aéré. Par rapport à un compostage en tas, cette méthode présente plusieurs avantages. Le premier est l’accélération du processus de dégradation des déchets. Cela représente également un gain de place, d’autant plus que vous pouvez construire votre propre silo DIY. Le rendu est plus esthétique, mais nécessite forcément d’avoir un bout de jardin.
Allez, on écoute un peu Jamy… même s’il raconte une grosse connerie : on ne balance pas les tontes de pelouse dans un composteur, ça pourrit. Mais on les étale sous forme de paillage ou mulch sur la terre cultivée…
Le bokashi
Le bokashi est ce qu’on peut appeler un composteur de cuisine. Ce nom japonais signifie « matière organique fermentée ».
Le premier type de bokashi est un compost tout à fait classique : on entasse les déchets et on attend leur décomposition.
Le second type (le plus courant) est basé sur « l’anaérobie active ». Ce bokashi contient des micro-organismes (sous forme de poudre) qui sont appelés « son de bokashi » et qui vont acidifier les déchets pour accélérer leur décomposition. C’est son principal défaut : on est un peu dépendant de la fameuse « poudre d’activation« … Certes, il est possible de préparer une poudre D.I.Y, mais la recette n’a rien de simple.
Cette méthode a l’avantage d’être naturelle, compacte, discrète et sans mauvaises odeurs. Il suffit simplement de récupérer tous les 2 jours le liquide (dit « thé de compost »), qui résulte du processus de macération (sinon ça pue). Le bokashi peut s’utiliser partout, mais est particulièrement adapté aux appartements, car il nécessite peu d’entretien. Le composteur ne dégage pas d’odeurs, ni de désagréments particuliers s’il est vidé tous les 20 jours environ.
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Le lombricomposteur
Les deux précédentes méthodes étaient des composteurs naturels. Ceux-ci n’utilisaient pas de vers de terre pour l’élimination de leurs déchets. Par contre, le lombricomposteur, comme son nom l’indique, va utiliser des lombrics pour la transformation de la matière organique.
Le lombricompostage consiste à placer des vers de terre dans un récipient prévu à cet effet. Trois espèces peuvent être incluses : les Eisenia hortensis, les Eisenia Foetida et les Eisenia Andreï.
Les lombrics vont, tout simplement, consommer la matière organique qu’on leur apporte. L’engrais est fait à partir des déjections des vers de terre, qui tombent dans un récipient situé plus bas.
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Cette méthode nécessite la présence d’organismes vivants. Il faut donc s’en occuper régulièrement afin qu’ils ne meurent pas dans l’appareil. Cela peut être assez compliqué si vous avez tendance à voyager… ou à oublier !
Ce composteur est très adapté pour les personnes vivant en appartement. En effet, il ne dégage pas d’odeur et la décomposition est assez rapide.
Il ne vous reste plus qu’à choisir la méthode que vous souhaitez selon vos besoins et vos attentes !
Et voici le meilleur composteur de l’univers (ou presque) !