Le Suicide de l’espèce de Jean-David Zeitoun, docteur en épidémiologie clinique, montre comment le système techno-capitaliste engendrent davantage de mal-être, expliquant ainsi pourquoi malgré “les progrès de la science”, l’espérance de vie en Occident est en baisse.
Le livre de Jean-David Zeitoun s’appuie sur une contradiction : les humains veulent vivre de plus en plus longtemps et dépensent de plus en plus d’argent pour augmenter leur durée de vie… alors que celle-ci est en diminution. En effet, la mortalité infantile augmente depuis 2012 en France, et l’espérance de vie recule aux États-Unis.
Certes, certains risques ont diminué au cours des 50 dernières années, notamment les maladies liées à l’eau impropre. Mais de nombreux risques sont en hausse dans le monde : la pollution, les maladies métaboliques (diabète, obésité) et hormonales, les cancers qui conduisent à une diminution de l’espérance de vie en Occident.
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La faute à qui ?
Au “biopouvoir” : de grandes industries dévorant les carburants fossiles au détriment du vivant. Une économie “pathogène” créatrice de maladies.
Face à cela, Jean-David Zeitoun, appelle à une “transition épidémiologique”. Concrètement : remettre le vivant au cœur de la politique. Nous sommes responsables de 85 % des risques de complication dus à notre activité humaine. Il est temps de se préoccuper de notre bien-être pour éviter le suicide collectif. Une régulation plus stricte, un marché responsable et une prise de conscience collective sont nécessaires pour inverser cette tendance néfaste.
Alors que faire ?
On sait ce qui a marché contre certains risques comme le tabagisme qui en taux est en baisse dans le monde comme le plomb ou comme la pollution dans les pays riches par exemple et ce qui a marché c’est de s’en prendre non pas à la demande de risque mais à l’offre de risque sans prendre à l’offre de risques pour être efficace ça veut dire agir par la régulation et la taxation donc ça veut dire qu’il faut interdire ou même seulement réguler certains risques ou les taxer de façon à créer un effet de marché qui font que les risques sont trop chers pour être consommés par rapport au non risque.