Une hausse des températures globales de +2,5°C coûtera deux fois plus cher aux pays du G7 que le Covid-19, selon une étude. Soit 5 milliards de $ par an d’ici 2050.
Selon cette étude publiée par Oxfam et le Swiss Re Institute, les pays du G7 doivent impérativement maintenir le niveau des températures sous la barre des 2,5°C s’ils ne veulent pas subir une crise 2 fois pire que celle du Covid-19… chaque année !
Le capitalisme ne survivra pas au réchauffement
Mais, si on va plus loin que ces chiffres, on peut traduire ce constat par l’idée que le capitalisme ne survivra pas au réchauffement. Il serait absurde de croire qu’en deçà de 2,5° tout va bien, et que tout irait mal au-delà. Une hausse de +1,5°C a déjà des conséquences économiques.
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Par ailleurs, le climat n’est pas le seul paramètre : l’extinction des espèces (notamment des pollinisateurs), la sécheresse, les zoonoses (type Coronavirus), la réduction du phytoplancton qui produit 80 % de l’oxygène… Tous ces paramètres s’additionnent pour donner un tableau beaucoup plus sombre que ces études “techniques” ne le laissent croire.
Le changement climatique est le risque numéro un à long terme pour l’économie mondiale, et rester où nous sommes n’est pas une option ».
Jerome Haegeli, de Swiss Re
Bien sûr, dire que « les pertes économiques dues à la crise climatique d’ici 2050 seraient comparables à deux crises du Covid par an » est plus parlant et plus engageant pour les décideurs qui ont besoin d’ordres de grandeur simples.
Mais on aboutit alors à des raisonnements simplistes comme « l’objectif est de maintenir le réchauffement sous la barre de… », faisant croire que l’on peut gérer le climat à la façon d’une banque ou d’une équipe de foot.