Le foodscaping, ou comment transformer les jardins privés d’un quartier en coopérative agricole locavore.
Et si vous profitiez du prochain printemps pour transformer votre jardin (et celui de vos voisins) en potager ?
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Le foodscaping, c’est l’art de planter des végétaux comestibles partout où c’est possible : balcon, jardin privatif ou public, trottoirs autour des arbres (oui, là où les toutous font caca), toits, friches… Et même dans votre salon !
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Ce concept est très en vogue au Québec depuis une dizaine d’années.
Tout est une question d’organisation. Il faudra convaincre vos voisins, votre quartier même, de s’engager.
Comment motiver tout le monde ? Demandez-leur ce qu’ils aimeraient cultiver et trouver dans leur assiette. Proposez leurs des ateliers pour les enfants… et les grands ! Vous pouvez aussi demander à votre Maire de remplacer les feuillus morts ou malades par des arbres fruitiers !
Il faudra ensuite vous organiser, à la façon d’un potager partagé, chacun doit mettre la main au pot !
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Le saviez-vous ? La plupart des aliments vendus en supermarchés voyagent entre 3500 et 5000 km avant d’atteindre votre assiette.
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Commencez par vous poser quelques questions de base :
-Combien de temps faut-il avant la 1re récolte? Quels sont les besoins de la plante en nutriments ?Préfère-t-elle le soleil ou l’ombre ? De combien d’espace avez vous besoin ? Quel sol lui convient le mieux ? Etc…
Après quelques recherches, j’ai dégoté pour vous les meilleurs guides pour organiser une résilience alimentaire urbaine. Vous avez celui de la FAO (O.N.U), mais aussi le guide des Grenier d’Abondance ou du Potager Urbain à retrouver par ici. Ou sinon, il y a la méthode américaine :
