Cette année comme en 2022, des canicules sous-marines record ont détruit une grande partie de la faune aquatique, provoqué de violents orages et accéléré le réchauffement climatique.
En avril 2023, le site climatereanalyzer.org révélait que la température moyenne mondiale de la surface océanique atteignait les 21.1°C, plus que le record de 2016.
On parle de vague de chaleur marine quand la température de surface en mer est plus élevée que 90% du temps, et ce pendant plus de 5 jours.
Le réchauffement climatique réchauffe les courants océaniques et réchauffe les eaux. Il faut aussi noter que l’Océan absorbe beaucoup plus la chaleur que le sol. D’ailleurs c’est l’Océan qui absorbe 90% de l’excès de chaleur de l’atmosphère. Un effet tampon salvateur, mais qui ne pourra pas durer éternellement.
La faute à El Niño
À l’origine des canicules sous-marines actuelles : le phénomène El Niño, qui augmente le réchauffement des eaux.
Selon le GIEC, ces canicules pourraient être multipliée par… 50 d’ici 2100, dans les zones Pacifique, Arctique et surtout Méditerranée.
Ces phénomènes provoquent une destruction des écosystèmes marins les plus diversifiés : les herbiers marins, les récifs coralliens, les mangroves et les forêts de laminaires, qui, à eux quatre, abritent près de 80 % de la vie sous-marine. Ainsi, on note une surmortalité des dauphins, crabes, oursins, gorgones rouges…
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Canicules sous-marines : péril pour l’humanité
Selon les rapports du site marineheatwaves.org, la disparition de ces écosystèmes marins est aussi celle d’immenses puits à carbone atmosphérique, dont l’absence accélère le réchauffement climatique et met l’humanité en danger.
Il faut donc s’attendre à des phénomènes climatiques violents, notamment des orages. Mais aussi à la prolifération d’algues invasives et toxiques avec d’importants effets négatifs sur la pêche de poissons, de moules et d’huîtres.
Face à ces menaces « invisibles » pour la plupart des citoyens, les gouvernements réagissent avec des slogans (La France, championne de la protection de l’Océan) mais ne font rien ou presque pour protéger les aires marines. En Méditerranée, par exemple, seul 0.1 % des eaux sont protégées contre les conséquences terribles de la pêche industrielle.