Les courants profonds de l’océan ralentissent à un rythme plus rapide que ce qui était prévu, selon une étude publiée dans la revue Nature le 25 mai.
Le phénomène de ralentissement est principalement causé par la fonte des glaces en Antarctique. Les scientifiques avaient précédemment estimé que cette le ralentissement des courants océaniques serait seulement de 40 % d’ici 2050. Cependant, les dernières découvertes basées sur des mesures sur le terrain dans le bassin antarctique australien, sont encore plus alarmantes. En réalité, ce ralentissement s’est déjà élevé à 30 % entre 1990 et 2010.
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Nous avons rendu les courants de l’océan paresseux
Les océans jouent un rôle crucial en tant que régulateurs climatiques, absorbant de grandes quantités de carbone. L’océan profond de l’Antarctique joue un rôle de “pompe” dans la circulation océanique. Il capture la chaleur et le dioxyde de carbone, qui sont ensuite transportés vers les profondeurs marines. Par conséquent, moins de dioxyde de carbone et de chaleur sont pompés. Ceci accélère le réchauffement climatique.
L’étude révèle également une diminution des niveaux d’oxygène atteignant les profondeurs de l’océan. Ceci pourrait contraindre la faune marine à se déplacer vers d’autres régions ou à adapter leur comportement.
Un refroidissement brutal de l’Europe à prévoir ?
Les signes convergents qui suggèraient la possibilité d’un refroidissement brutal en Europe de l’Ouest ont été démentis.
En ravenche ralentissement du Gulf Stream va multiplier les événements météorologiques extrêmes, selon Arnold Gordon, professeur à l’Université de Columbia. En conséquence : les zones humides deviendront plus humides et les zones sèches plus sèches, avec des ouragans là où on en avait jamais vu…