Les océans se réchauffent et se meurent

courants des océans

Les océans se réchauffent bien plus vite que prévu, avec des conséquences catastrophiques pour le système terre.

En avril 2023, la température moyenne des eaux de surface des océans a atteint un niveau record de 21,1°C, selon la NOAA.

Les océans se réchauffent, la planète plonge dans l’inconnu

Depuis 45 ans, les satellites mesurent la température des océans, mais jamais la moyenne n’a atteint un tel pic. Les scientifiques expriment leur inquiétude quant à ce qui se passe dans les profondeurs de l’océan. Le 8 avril 2023, la température moyenne des océans a atteint 21°C, un chiffre alarmant pour les spécialistes du domaine. Pour le météorologue González Alemán : « les océans entrent en territoire inconnu« . Cette catastrophe n’est ni une surprise ni un mystère pour les scientifiques. À cause du réchauffement climatique et de la fin de La Niña qui avait provoqué un léger refroidissement de la température moyenne des océans.

Avec le retour d’El Niño, les océans font désormais face à un record historique de température

Alors que La Niña pouvait atténuer les effets du réchauffement climatique, El Niño est susceptible de les accentuer. Vents, pluies, pression atmosphérique… le cycle Niña/Niño entraîne des tonnes de bouleversements à l’échelle mondiale. Le retour d’El Niño provoquera des réactions en chaîne imprévisibles.

Les 3 terribles effets du réchauffement des océans : élévation du niveau de la mer, vagues de chaleur océaniques et appauvrissement de la biodiversité marine.

L’élévation du niveau de la mer

Elle a connu une accélération ces dernières décennies en raison de la fonte accrue de la glace dans les régions polaires. Selon l’Organisation météorologique mondiale, le niveau moyen de la mer dans le monde a atteint un nouveau record en 2021 (+4,5 millimètres/an entre 2013 et 2021).

Cette élévation du niveau de la mer a des conséquences importantes. Elle intensifie les cyclones tropicaux et aggrave les phénomènes extrêmes (ondes de tempête, inondations, érosion côtière, glissements de terrain). Des événements séculaires sont désormais attendus au moins une fois par an dans de nombreux endroits.

Le GIEC souligne que certaines régions, notamment le Pacifique tropical occidental, le Pacifique Sud-Ouest, le Pacifique Nord, le sud-ouest de l’océan Indien et l’Atlantique Sud, connaissent une élévation du niveau de la mer encore plus rapide.

Des vagues de chaleur océaniques sont devenues deux fois plus fréquentes, plus longues, plus intenses et plus étendues.

Le principal facteur de l’augmentation de la température des océans depuis les années 1970 serait l’influence humaine. Entre 2006 et 2015, les vagues de chaleur océaniques ont provoqué le blanchissement des coraux et la dégradation des récifs. En 2021, près de 60 % de la surface des océans a connu une période de vagues de chaleur océanique. Le blanchissement des coraux, causé par le stress, entraîne la perte des algues essentielles à leur survie.

Enfin, quand les océans se réchauffent, la biodiversité marine est menacée.

Les écosystèmes marins et côtiers, tels que les récifs coralliens et les mangroves, se détériorent. Tandis que les espèces marines migrent vers des latitudes et des altitudes plus élevées où l’eau est plus froide. Pour l’UNESCO, plus de la moitié des espèces marines pourraient être au bord de l’extinction d’ici 2100. Un réchauffement de 1,5°C pourrait détruire de 70 % à 90 % des récifs coralliens. Et une augmentation de 2°C conduirait à la disparition de la plupart des récifs, franchissant ainsi un point de non-retour.

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