Le déficit de la France est de 5,1%. C’est bien plus important que ce que prévoyait le budget voté. Le Gouvernement a menti (sciemment ?) sur le niveau de la croissance et fait voter sur un budget insincère. Le rapport de la Cour des comptes a révélé le tour de passe-passe anticonstitutionnel.
Macron a menti
Ils disent que la “quoi qu’il en coûte” est à l’origine de ce déficit. C’est faux. L’origine de ce déficit, ces sont les 50 milliards d’euros de cadeaux faits aux multinationales et aux super riches depuis 7 ans.
Et maintenant, combien leur faut-il pour ramener le déficit sous la barre (factice) des 3% ? 50 milliards ! Et qui va les payer ? Les Français modestes, à coup de casse des services publics.
Déjà, le gouvernement exige, par décret, 10 milliards de coupes budgétaires, en plus des 10 milliards déjà décidés !
Mais ces 10 milliards supplémentaires de coupe budgétaire ne peuvent plus être décidés par décret : la constitution les oblige à passer par un budget rectificatif au-delà de 10 milliards.
Or, Gabriel Attal refuse catégoriquement de passer par l’Assemblée, car il sait qu’il risque une motion de censure qui pourrait être votée par l’intégralité de l’opposition – dont des membres de son propre parti – et être démissionné par l’Assemblée.
Que va faire Macron ? La TVA sociale !
Probablement supprimer des taux de TVA intermédiaire et augmenter le taux réduit de TVA de 1,5 points, le passant à 7 %, comme c’est le cas en Allemagne (il pourra ainsi prétexter un alignement fiscal européen). Ou bien augmenter le taux normal de 21 à 29 % (lire ici).
Ainsi, ce ne seront plus les employeurs qui payeront la sécu (via les cotisations), mais les salariés eux-mêmes (via la TVA sur les produits de base, notamment l’alimentaire). Et notamment les salariés les plus pauvres, qui payent le plus de TVA (lire ici).
Ce que veut Bruno Le Maire c’est déposséder la population de la Sécurité sociale, afin de permettre au secteur privé lucratif d’accaparer cette immense manne financière, avant de perdre les élections face à Marine Le Pen en 2027.
Dans le même temps, les coupes budgétaires dans les services publics conduiraient à leur privatisation directe ou rampante : la crise de l’hôpital favorise les cliniques privées, la crise de l’école publique favorise l’enseignement privé, privatisation et municipalisation de la police, recrutement massif de contractuels dans les services régaliens (impôts, armée, affaires étrangères….
Points importants non inclus dans le résumé :
Il ne reste que deux ans à Macron pour appliquer le programme néolibéral pour lequel il a été élu par les ultra-riches. Cette idée est loin d’être “complotiste”, ce graphique démontre que ce ne sont pratiquement QUE des chefs d’entreprises riches ou des retraités rentiers qui votent pour Macron.
