Utilisée depuis l’aube de l’humanité, relevant les forces des coeurs fatigués, réparant les coeurs brisés, l’aubépine est indispensable pour s’adapter à toutes les circonstances, renforcer la joie d’être et de vivre, envers et contre tout.
Une grande richesse
Arbustes ou arbres rustiques à l’écorce claire, aux formes diverses, aux branches minces épineuses, mesurant de 3 à 10 mètres de haut, les aubépines peuvent vivre jusqu’à 700 ans. À Saint-Mars-de-la-Futaie, en Mayenne, une aubépine aurait 1.700 ans !
De la famille des Rosacées, l’aubépine est du genre Crataegus, comprenant 200 espèces différentes. Les plus courantes sont Crataegus monogyna, aubépine à un style, et Crataegus laevigata, aubépine à deux styles ou aubépine épineuse.
- Crataegus monogyna : feuilles très dentées de trois à cinq lobes, fruits contenant toujours un seul noyau.
- Crataegus laevigata : feuilles divisées en trois lobes dentés arrondis, fleurs pourvues de deux ou trois styles, les fruits renferment plusieurs noyaux.
L’arbuste se couvre entre fin avril et début mai d’une abondante, mais très fugace, floraison blanche. Elle a un parfum suave, en petits bouquets de trois à cinq fleurs blanches à cinq pétales arrondis et aux nombreuses étamines. Ses fruits rouges, nommés « cenelles », récoltés de septembre à fin octobre, sont comestibles, au goût fade.
Les aubépines à fleurs rose vif sont des mutantes et ne sont pas utilisées pour des usages comestibles ou médicinaux.
Se ramifiant densément dès les parties inférieures du tronc, elle était plantée en haies souvent impénétrables pour délimiter les propriétés et les pâtures. Elle est visitée par plus de 150 insectes et les oiseaux sont friands de ses cenelles. De croissance assez lente, ses floraisons n’ont lieu après 6 années de culture. L’aubépine se multiplie par greffage ou semis de ses cenelles, en pleine terre ou en pot, à l’automne.
Poires d’oiseau
Tiré du latin Alba Spinosa, l’épine blanche, ce nom vernaculaire qualifie les deux espèces. Blanche comme sa floraison : elle sert aux druides celtes à annoncer « Beltaine ». Une grande fête de l’année celtique marquant la fin de la saison sombre et le début de la saison claire. D’où les appellations d’« arbre de mai » et de « bois de mai » ou bien « noble épine », « épinette » ou « épine à la Vierge ».
Puis, au Québec, on parle de « cenellier », appelés aussi « poires d’oiseau » ou « poires à bon Dieu ». Ses noyaux retrouvés dans des fouilles de cités lacustres européennes attestent que l’aubépine servait de nourriture aux humains préhistoriques. Les Germains mangeaient les fruits de l’aubépine, crus ou cuits en farine. Dans les campagnes, ses feuilles et ses cenelles rassasiaient les voyageurs ou fournissaient un goûter pour les enfants.
Crataegus vient du grec kratos pour « force ». Un nom évoquant la dureté de son bois dense, meilleur combustible que le chêne, brûlant rapidement, même encore vert. D’où son usage pour la cuisson du pain au feu de bois.
Sacrée et légendaire
Beaucoup de traditions et de magie accompagnent l’arbre de mai.
L’épine blanche fait partie des 13 arbres sacrés pour les druides celtes ; chez les Grecs et les Romains, elle était supposée favoriser la fertilité et portait bonheur aux mariés.
Elle est associée à la déesse écossaise Olwen, qui, marchant dans l’Univers vide et dispersant dans son sillage ses pétales de fleurs blanches, a donné naissance à la Voie Lactée. Mais aussi à la couronne du Christ, qui aurait été faite de ses rameaux, et à la Vierge Marie pour la pureté de ses fleurs.
Elle est aussi au centre de maintes superstitions. Il portait malheur d’abattre une épinette censée abriter des fées ou des sorcières.
Ses fleurs étaient utilisées comme guirlandes dans les processions de Beltaine, puis mariales. Pourtant, il était considéré malchanceux, voire fatal, de les apporter à l’intérieur des maisons. En effet, des botanistes ont découvert plus tard qu’une de ses molécules chimiques, la triméthylamine, est l’une des premières produites lors de la décomposition des plantes et des chairs animales.
Dans les campagnes françaises, elle servait à chasser les mauvais sorts, les vampires, et était considérée comme protectrice des nouveau-nés et des enfants malades. On lui attribuait des pouvoirs contre les orages, la foudre ne pouvant toucher l’aubépine. Un éminent médecin herboriste, Paul-Victor Fournier, allait jusqu’à expliquer cette croyance en 1947 en disant qu’« il se pourrait que l’arbuste écoule par ses épines l’électricité comme les paratonnerres par leurs pointes ».
L’amie du coeur
Ses fruits rouges auraient déjà été utilisés par les Gaulois sous forme de sirop, pour calmer les palpitations, combattre l’insomnie et fortifier les personnes affaiblies par l’âge ou la maladie.
Depuis sa redécouverte médicale à la fin du XIXe siècle, sa renommée n’a fait que croître. Aujourd’hui, on recense 200 préparations médicinales à base d’aubépine rien qu’en France et plus de 120 études scientifiques attestent de son efficacité.
La plante cardiovasculaire
Ses composants ont la capacité d’améliorer la circulation coronaire. Concrètement, l’aubépine dilate les artères et de ce fait augmente l’apport sanguin au muscle cardiaque, affecte directement ses cellules, améliorant à la fois son oxygénation, son activité et sa nutrition.
Elle soulage les douleurs dans la poitrine : angor ou angine de poitrine, avec sensation d’oppression et impression de manquer d’air, ou encore le souffle court. Elle régule la tension artérielle, qu’elle soit trop haute ou trop basse, agit sur les vertiges, les étourdissements.
En améliorant l’oxygénation du sang et du cerveau, elle a un effet bénéfique sur les niveaux d’énergie et la fatigue.
Propriétés thérapeutiques
Cardiotonique, régularise le rythme cardiaque, diminue les palpitations et les rythmes trop rapides, vasodilatatrice, hypotensive, hypertensive.
Diurétique légère, sédative et hypnotique légère, antioxydante, astringente, antispasmodique.
C’est la plante sous sa forme entière qui sera employée en utilisant de préférence toutes ses parties ensemble : fleurs, feuilles et baies, voire épines, tous leurs principes actifs agissant en synergie.
Changer de fréquence
Le coeur n’est pas qu’une pompe à faire circuler le sang. Possédant près de 40.000 neurones et un réseau complexe de neurotransmetteurs, il communique directement avec le cerveau. En effet, placé au centre de notre corps, c’est un oscillateur émettant un champ électromagnétique, permettant à toutes nos cellules de se synchroniser pour coordonner leurs actions physiques, mais aussi psychiques.
Les sentiments, les émotions peuvent nous dilater le coeur ou nous le briser !
Recommandée pour l’hyperactivité, les difficultés de concentration, l’irritabilité, l’insomnie due au stress, l’aubépine nous aide à accueillir nos émotions avec plus de discernement.
Ses fleurs délicates, calmant l’impatience, apportent de la paix, tandis que ses fruits rouge sombre sont une nourriture pour dompter la colère, la rage. Ses épines révèlent sa capacité à prendre la forme d’un bouclier psychique défensif et sont le signe que la noble épine peut pénétrer notre coeur.
Pour mieux relâcher et réparer les blessures de deuil, de perte, de tristesse écrasante, afin de retrouver de l’espoir, de la joie et de l’enthousiasme.
Lâcher prise
Si elle est d’un grand secours dans les périodes de perte de proches, elle se montre aussi vraiment profitable dans toutes les situations pénibles à accepter auxquelles nous ne pouvons pas nous soustraire. Telles que les séparations amoureuses, un travail alimentaire exaspérant, les passages difficiles, dont ceux liés à l’âge comme l’adolescence, ou pour les angoisses des personnes âgées.
Elle accompagnera avec adéquation le constat éprouvant de l’effondrement, car elle renforce notre capacité à être centré∙e, à écouter notre sagesse intérieure et à vivre l’instant présent.
Arbre bornant le territoire, s’adaptant aux autres en prenant différentes formes pour trouver sa juste place, porteur de dualités : la fertilité, la mort, rythmant la saison des semailles et celle des récoltes, porte-bonheur, déjouant les orages, l’aubépine apparaît comme un mystère qui nous incite à reconquérir nos liens sacrés avec la Terre-Mère.
Semblant nous renvoyer les pulsations d’amour constantes et fermes de Gaïa pour aligner nos coeurs à l’unisson, la noble épine nous exhorte avec douceur mais fermeté à nous engager sur le chemin ardu mais pressant de la Voie du Coeur.
C’est une plante dite « trophorestaurative »
Nutritive et restauratrice, en rectifiant les carences ou les faiblesses du coeur, elle renverse des situations de dégénérescence et fait en sorte que le coeur puisse littéralement se reconstruire.
Particulièrement adaptée en prévention, elle convient parfaitement pour traiter l’insuffisance cardiaque congestive légère à modérée et encourage la récupération du coeur après une intervention chirurgicale, un infarctus, un accident vasculaire cérébral.
Mais ce n’est pas un remède d’urgence en cas de crise cardiaque ! Elle n’a pas d’effets secondaires comme la digitale.
Anti-inflammatoire circulatoire et générale
Caractérisée par une grande richesse en flavonoïdes et OPCs (oligo-proanthocyanidines), des antioxydants majeurs et protecteurs de la microcirculation, elle aide à enrayer l’inflammation de l’organisme, source de dérèglements cardiaques.
Efficace pour l’insuffisance veineuse, elle contribue à faire baisser les taux de cholestérol, éliminer les dépôts sur les artères et a un impact bénéfique sur l’athérosclérose.
Puissante antioxydante, traquant les radicaux libres, elle est conseillée dans la maladie d’Alzheimer et les conditions arthritiques.
En stabilisant la production de collagène, elle aide à la réparation des ligaments, des tendons et des muscles, améliore aussi l’état de la peau et freine le déclin de l’organisme associé au vieillissement.
Riche en coumarines, elle modère le syndrome prémenstruel, soulage les symptômes de la préménopause et de la ménopause, notamment les bouffées de chaleur, grâce à ses propriétés vasodilatatrices.
Elle a une action sur l’hyperthyroïdie. En médecine traditionnelle chinoise, on l’emploie en cas de digestion stagnante, et pour augmenter l’appétit.
Savourer l’aubépine
Récoltes
- Les baies dès qu’elles sont mûres en septembre-octobre, ne pas attendre la fin de la saison, les insectes l’envahissant ;
- Les fleurs en tout début de floraison quand il y a encore des boutons, avec des feuilles.
Séchage
Dans des lieux secs et ombragés, rapidement pour les fleurs conservées dans des sachets fermés pendant un an. D’ailleurs, les baies se sèchent facilement et se conservent bien, on peut aussi les congeler.
Préparations
Tisane de fleurs séchées et/ou de baies séchées
1 cuillerée à soupe par tasse, 4 cuillerées à soupe par litre, infuser 10 à 15 minutes.
Infusion nourrissante de fleurs et/ou baies séchées : 4 à 5 cuillerées à soupe de plantes infusées 4 heures dans 1 litre d’eau puis filtrées. Se conserve 48 heures au réfrigérateur. 2 tasses par jour régulièrement.
Alcoolature de baies fraîches et/ou de fleurs et de feuilles fraîches
Remplir un bocal des plantes, recouvrir d’alcool titrant 40° minimum (calvados, cognac, vodka). Laisser macérer 6 semaines, filtrer et transvaser dans un flacon en verre.
30 à 40 gouttes, 3 fois par jour en traitement pendant 1 mois et 20 gouttes 2 fois par jour en maintien sur 3 mois minimum. Dosages pour les adultes. 1 pipette = 30 gouttes = 1ml.
Pour hypertension, insomnie, tonique cardiaque, hyperactivité.
Pour le trac : quelques gouttes dans de l’eau, répétées au besoin.
En vinaigre de cidre infusé de baies fraîches et/ou de fleurs fraîches
Même principe que l’alcoolature sauf qu’il faut impérativement stériliser les bocaux vides (10 minutes dans l’eau bouillante ou 10 minutes au four à 100°C), avant la macération et après pour accueillir le vinaigre filtré.
Faire macérer au réfrigérateur pendant 15 jours à 6 semaines, filtrer, conserver au réfrigérateur 1 an.
Mêmes indications que l’alcoolature : 1 cuillerée à soupe dans un verre d’eau mais aussi dans les salades, avec du miel…
Miel d’aubépine
Mettre les baies dans un bocal et recouvrir de miel, laisser macérer 15 jours à 6 semaines, manger le miel et les baies.
Vegan : utiliser du sirop d’érable ou d’agave.
Sirop fait à partir de l’infusion nourrissante de baies
Faire bouillonner 1 litre de l’infusion filtrée pendant une 1 heure pour qu’elle soit réduite de moitié. Ajouter le même poids de sucre ou moitié de miel.
Mettre en bouteille stérilisée et conserver au réfrigérateur 3 à 6 mois.
1 cuillerée à soupe par jour pour les adultes.
Pour les enfants (hyperactivité) : de 7 à 12 ans : 2 cuillerées à café, de 2 à 6 ans : 1 cuillerée à café.
Essence de fleurs
Cueillir les fleurs avec respect et en conscience, les prendre avec des ciseaux et les mettre dans un bocal en verre, recouvrir d’eau de source. Laisser le bocal à l’extérieur pendant 3 à 6 heures. Filtrer en pressant doucement et transvaser dans une bouteille stérile, ajouter 50% d’alcool à 40° ou du vinaigre de cidre pasteurisé. L’essence mère est prête ! La conserver au réfrigérateur.
Pour faire l’essence de fleurs : mettre 1 à 7 gouttes de la préparation de l’essence mère dans un flacon stérilisé de 30ml rempli de 50% d’eau et 50% d’alcool ou de vinaigre.
4 gouttes 4 fois/jour dans de l’eau ou sur/sous la langue.
Besoin ponctuel : 4 gouttes tant que le besoin se fait sentir, tous les quarts d’heure en cas de crise. Peut s’utiliser en friction sur la région du coeur, sur les poignets, incorporée dans une huile de massage ou dans des sprays.
Régénère les capacités de confiance, renforce le sentiment de sécurité et chasse les angoisses qui étreignent le coeur.
Cuisiner les baies de l’aubépine
Nommé anciennement « l’arbre du pain et du fromage », l’aubépine et ses fruits, les cenelles, ont longtemps servi comme complément de nourriture en Europe pendant les périodes de disette ou de famine.
Composées de 15 à 18% d’amidon, de 12% de sucres (glucose et rhamnose) et de corps gras, les baies représentent de fait un apport nutritif intéressant. Leur récolte pour leur intérêt gustatif est recommandée après les gelées et jusqu’en décembre.
Les fruits mûrs et ramollis se prêtent alors à de multiples recettes, cuits seuls ou avec d’autres fruits. Les cenelles se congèlent très bien et, séchées, se réhydratent facilement. Le plus fastidieux étant d’enlever les noyaux, la cueillette se fera sur l’aubépine C. Monogyna, qui n’en a qu’un.
Car, si les noyaux torréfiés auraient servi dans le passé comme succédané de café, leur teneur en acide cyanhydrique les rend potentiellement toxiques et leur ingestion est à éviter.
Récupérer la pulpe des cenelles
Dénoyauter une par une les cenelles après la récolte, éventuellement les faire tremper dans un peu d’eau pour les ramollir.
En profiter pour méditer, écouter sa musique préférée ou discuter entre amis !
Avec cette pulpe, soit on passe à l’action tout de suite en la mélangeant avec de la farine pour l’incorporer à des recettes de pains, de gâteaux, en l’utilisant dans une recette de confiture, pour en faire un jus, soit on la congèle.
Ou bien on la fait sécher pour en faire de la farine, de la poudre qui pourra être stockée et utilisée plus tard, dans des gâteaux, des smoothies, ajoutée dans des céréales de petit déjeuner, dans les plats, les soupes.
La recette du ketchup/chutney de cenelles
Chauffer 500g de baies fraîches avec 300ml de vinaigre et 300ml d’eau, porter à ébullition, baisser le feu et laisser bouillonner pendant 30 à 45 minutes, jusqu’à ce que les fruits soient ramollis, la peau détachée, en remuant souvent pour faire sortir les noyaux.
Filtrer dans une passoire avec des gros trous, plus petits que les noyaux, pour récupérer le plus de pulpe possible, à l’aide d’un pilon.
Faire chauffer cette purée en ajoutant du sel, du poivre, des herbes et épices de son choix : romarin, thym, gingembre, piment, ail et oignons séchés ou revenus à la poêle auparavant, puis du sucre brun, entre 180g (¾ de tasse) et 250g (1 tasse) et faire bouillonner de 5 à 10 minutes en remuant constamment.
Retirer du feu et ajouter du jus de pomme (½ tasse, 125ml) en remuant jusqu’à obtenir une consistance épaisse.
Se conserve 6 mois au réfrigérateur.
La purée (les baies cuites recouvertes d’eau) se congèle, devient une sauce «tomate» en ajoutant des épices, des herbes ou bien une compote, mélangée au sucre de son choix ou à d’autres fruits.
Farine de baies de cenelles
Hacher ou mixer la pulpe de baies puis, étaler cette purée sur un papier sulfurisé, la mettre au four, porte ouverte, avec une température de 55 à 60°C pendant 1 à 2 heures en vérifiant toutes les 30 minutes.
Avec un déshydrateur, suivez les instructions du fabricant et avec un four solaire, gérer la température pour qu’elle soit la plus basse possible.
Une fois la purée complètement sèche, soit gardez-la telle quelle pour la réhydrater au besoin, la manger comme pâte de fruit, soit la mixer dans un moulin à café ou un blender puissant pour l’utiliser en farine ou en poudre.
Le sirop de cenelles fraîches
Utiliser 1 tasse (250ml) de cenelles pour 3 tasses (750ml) d’eau.
Faire bouillonner et écraser les baies pour avoir un liquide rouge orangé, jusqu’à ce que le liquide ait réduit du quart, voire de moitié.
Filtrez et ajoutez 1 tasse de miel ou de sucre, réchauffer légèrement au besoin pour bien dissoudre les sucres.
Ajoutez 80ml d’alcool (4 cuillerées à soupe) pour mieux préserver le sirop, ce dosage d’alcool étant adapté aux enfants et aux femmes enceintes.
Le sirop se conserve 6 mois dans une bouteille à limonade au réfrigérateur et, une fois ouvert, se consomme rapidement.
On peut décliner cette recette en gelée en ajoutant beaucoup plus de sucre et en liqueur en ajoutant plus d’alcool.
Exonération de responsabilité
Ces informations sont à visée éducative et ne remplacent pas un diagnostic médical. L’auteure et l’éditeur ne sauraient en aucun cas être tenus responsables de tout effet ou conséquence résultant de l’usage des préparations indiquées pour cette plante. |