Voici le message d’un lecteur pas vraiment sur notre longueur d’onde, technophile et cadre dans l’informatique, il est persuadé que son job dans la Silicon Valley lui assure un siège dans la navette qui colonisera bientôt (!?) Mars. Fascinant !
Dans cette vallée où l’innovation règne en maître, je me suis épanoui en tant que cadre dans l’informatique. Fan inconditionnel de high-tech, je vis et respire pour les avancées technologiques qui transforment le monde chaque jour. Mon ambition n’a pas de limite, car pour moi, la seule direction possible est vers l’avant, toujours plus loin.
Au cœur de la Silicon Valley, l’ivresse du progrès m’a contaminé. Mon esprit bouillonne d’idées révolutionnaires, de projets innovants qui pourraient changer le cours de l’humanité. Le futur est ma toile, et je m’efforce de dessiner les contours d’une réalité améliorée par la technologie.
Détruire la terre, une réalité lointaine
Dans ma quête incessante pour façonner l’avenir, je me suis parfois détaché de la réalité terrestre. Les préoccupations environnementales semblent parfois être loin de moi, éclipsées par l’excitation des nouvelles découvertes. Pourtant, je sais que les problèmes de notre planète ne peuvent être ignorés.
Cependant, au plus profond de moi, une conviction persiste : Mars est notre ultime espoir. Si nous venions à détruire la terre, j’ai la certitude que nous avons notre ticket pour Mars. L’espace, cette frontière infinie, est notre destinée. Je rêve de participer à la conquête de cette planète rouge, où une nouvelle ère pour l’humanité pourrait débuter.
Cette dualité déconcertante m’anime chaque jour. D’un côté, je suis conscient des enjeux environnementaux qui pèsent sur notre monde. Mais de l’autre, l’attrait de la technologie et l’idée d’un futur interplanétaire me poussent à avancer sans relâche. J’ai l’impression d’être tiraillé entre deux réalités.
Je suis un artiste du futur
Dans ce projet artistique, je me vois comme un artiste du futur. J’essaie de capturer cette dualité, de l’exprimer à travers des œuvres numériques et des installations interactives. Je veux susciter la réflexion, confronter le spectateur à la fois à l’émerveillement de la technologie et à la responsabilité de protéger notre planète.
À travers mon art, je cherche à trouver un équilibre entre ma passion pour la technologie et ma conscience environnementale. Je souhaite inspirer d’autres esprits brillants de la Silicon Valley à considérer les conséquences de leurs actions sur la terre et à œuvrer ensemble pour un avenir durable.
Alors que je continue mon parcours dans cette vallée de créativité et d’innovation, je garde en moi cette dualité, cette conviction que l’humanité doit regarder vers l’espace tout en protégeant sa planète mère. Je suis prêt à contribuer à la construction d’un avenir où la technologie et la préservation de la terre marchent main dans la main, pour que nous puissions peut-être un jour concrétiser le rêve de Mars, tout en préservant la beauté fragile de notre planète bleue.
Gregor