Le Président des États-Unis a le niveau intellectuel d’un élève de CE2.
Une analyse des 30 000 premiers mots prononcés par Donald Trump en tant que président révèle que son niveau de discours correspond à celui d’un élève de CE2 à 5e année, inférieur à celui de ses prédécesseurs depuis 1929.
Cette étude, basée sur des interviews, discours et conférences de presse, montre que son vocabulaire et sa structure grammaticale sont significativement plus simples et moins diversifiés que ceux des présidents précédents.
D’ailleurs, le New York Times a montré que Trump répétait fréquemment des mots clivants tels que « stupide », « horrible » et « faible ». Et qu’il n’utilisait, au final, pas plus de 70 mots en public.
En comparaison, les candidats démocrates à la présidentielle utilisaient une grammaire typique des élèves de 11 à 14 ans, tandis que le vocabulaire de Bernie Sanders est plus avancé, similaire à celui d’étudiants de 15 à 18 ans.
Trump sénile ?
On a dit que Trump souffrait d’un déclin cognitif, caractérisé par une tendance à passer d’un sujet à l’autre sans lien apparent. Mais une analyse de 2016 a révélait déjà que la grammaire de Donald Trump était inférieur à celui de la plupart des autres candidats républicains.
À la suite de son fameux discours du Liberation Day (2 avril 2025), plusieurs commentateurs ont même parlé de « sénilité ».
Une stratégie de com
Néanmoins, certains experts en stratégie rhétorique estiment que cette simplicité et cette répétition pourraient être délibérées. Geoffrey Nunberg, professeur à l’Université de Californie-Berkeley, suggère que cela donne une impression de spontanéité et d’authenticité aux auditeurs.
Il est aussi possible que Trump souhaite s’assurer que son public comprenne bien ses propos en adaptant son vocabulaire à leur niveau intellectuel. Plusieurs études confirment que le QI des occidentaux, et notamment des américains, est en chute libre, notamment à cause de la « culture smartphone » (pop corn brain).