La pire sécheresse depuis 500 ans nous attend

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L’accès à l’eau potable est plus qu’incertain. Au nom de la  productivité de l’industrie agricole, des guerres de l’eau se préparent.

Déjà, en Europe, la sécheresse provoque des conflits liés à l’eau : Espagne VS Portugal, Allemagne VS Pays-Bas.

Eau douce : un bilan catastrophique

Selon le GIEC, plus d’un tiers de la population du sud de l’Europe pourrait manquer d’eau si les températures augmentent de 2°C.

Les indicateurs montrent une sécheresse croissante en 2023, notamment dans le centre-ouest de l’Europe, avec des niveaux d’eau inférieurs à la moyenne historique: le débit des rivières et les réserves de nappes phréatiques sont au plus bas.

L’analyse de 20 ans de données satellitaires montre que la plupart des aquifères en Europe perdent plus d’eau qu’ils n’en récupèrent par les précipitations. Le retour de la pierre de la faim en République tchèque est le révélateur du faible niveau d’eau de l’Elbe, et rappelle l’importance de la sécheresse croissante en Europe.

À cela s’ajoute la contamination de l’eau par des composés chimiques issus de l’agriculture intensive

La Gigafactory de Tesla à Berlin suscite la controverse en raison de son impact sur l’environnement et l’eau. Elon Musk a minimisé les préoccupations, mais l’expansion de l’usine a été reportée en raison de la sécheresse croissante. Le manque de reconnaissance de la valeur de l’eau et notre utilisation sans conséquences possibles sont des problèmes majeurs.

Les crues de l’Elbe et du Rhin révèlent des roches gravées témoignant de périodes passées de stress hydrique en République tchèque et en Allemagne. Les régions du monde sont inégales dans leur préparation et leur mise en œuvre de stratégies pour faire face aux défis de l’eau. Les conflits liés à l’eau peuvent se produire à différents niveaux. La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) est particulièrement touchée par le stress hydrique et les conflits autour de l’eau, avec seulement 1% de l’eau potable mondiale partagée entre 5% de la population mondiale.

Les guerres de l’eau à venir

La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) est la plus touchée par le stress hydrique, avec des risques croissants de conflits autour des sources d’eau transfrontalières, comme l’Indus entre l’Inde et le Pakistan.

Les effets du changement climatique pourraient aggraver ces conditions, et l’Europe, avec de nombreux bassins fluviaux partagés, pourrait également être confrontée à des conflits liés à l’eau. Une gestion démocratique renforcée de l’eau au niveau européen est nécessaire pour prévenir de futurs conflits dus à la sécheresse.

Les conflits liés à l’eau ne se limitent pas aux guerres entre États, mais peuvent également se manifester à l’intérieur d’un pays, tels que les conflits entre agriculteurs et industriels, ou entre agriculteurs, autorités et associations environnementales. Des exemples en France, comme récemment à Sainte-Soline, illustrent les enjeux du partage de l’eau dans un contexte de sécheresses répétées.

La création d’eau est techniquement possible mais dangereuse

Plutôt que d’entrer dans une démarche de sobriété, l’industrie se tourne vers des solutions technologiques. Et on ne parle pas ici des initiatives pour récupérer l’eau disponible, comme “Un million de puits pour Bangalore” en Inde, ou les mesures visant à planter des arbres ou libérer des cours d’eau.

Non, on parle ici d’extraction d’eau à partir de l’air par des machines développées par Aquaer ou Drupps, ou bien de la récupération de l’eau atmosphérique par la technologie solaire Hydropanel développée par la startup Source Global.

Enfin, le dessalement de l’eau de mer est un nouveau marché que les multinationales souhaitent capter. Une méthode courante, accessible à tous… qui sera bientôt sous contrôle capitaliste. L’eau douce, c’est déjà de l’or.

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