Lancé en mars 2017, le Ğ1 (prononcer June) est une première expérience de monnaie libre à dividende universel. Sa force : reposer sur une blockchain frugale en énergie, qui n’exige pas de nombreux serveurs très coûteux.
À la différence d’autres crypto-monnaies, la Ğ1 (voir ici) n’exige pas une quantité astronomique de puissance, ni de minage compétitif.
Pour comprendre la cryptomonnaie et les blockchains, voici un court article écrit il y a quelques années. Pour comprendre pourquoi les crypto-monnaies sont néfastes à l’environnement, lire ici.
Crypto sobre
Cette monnaie dépend uniquement d’une communauté de serveurs sobres, branchés sur des ordinateurs low-tech (type Raspberry pi) et les logiciels libres Duniter et Cesium. Tout repose sur la bonne volonté de bénévoles qui contrôlent la blockchain… et sont rémunérés par voie de dons.
Pour rejoindre les bénévoles, il faut en avoir déjà rencontré 5 dans la vraie vie : ce qui reste encore la meilleure forme d’authentification d’une personne ! Cela permet aussi de construire une communauté de liens réels.
Début 2020, l’écosystème Ğ1 représentait 2.500 bénévoles, qui percevaient chacun 10 Ğ1 par jour.«
Une monnaie d’avenir ?
Les Ğ1 sont peu utilisés dans le cadre marchand, mais ont un joli succès pour organiser le troc de services non-marchands entre groupes locaux (Ğannonce et Ğchange notamment). Un protocole d’échange par SMS ou via de bonnes vieilles « lettres de change » est en cours.
Affaire à suivre !